Étape #7 - Le traiteur retraité
Étape #9 – Le vol Oceanic 815

 

                        

Oppressant.

 

Après la déception de notre dernière visite, nous partons cette fois à la découverte d’un lieu inédit pour nous : un sanatorium abandonné. Selon nos recherches, l’établissement aurait dans un premier temps cessé de recevoir tous les patients, pour ensuite se séparer des employés. Aucune idée de l’état actuel dans lequel il se trouve précisément, ce sera pour nous une découverte totale de l’endroit.

Let’s go!

 

11h37. TROUILLOMÈTRE : 10/10. État stable.

 

Arrivés sur place, l’endroit est vraiment plus grand que ce que nous nous imaginions. Bien qu’il n’y ai visiblement aucun tag, l’endroit est quand même sacrement pillé: plafonds arrachés, mobilier pété, etc… la visite s’annonce plus décevante que prévue.

On attaque l’explo par l’aile des chambres en travaux. Les pots de peinture encore ouverts nous indiquent clairement que les employés sont réellement partis du jour au lendemain. On parcours les étages, traversant les chambres vides et ces immenses couloirs déserts, à travers une ambiance plutôt pesante. Les différents médicaments et équipements médicaux nous ramènent constamment au fait que nous sommes dans un ancien hôpital. Pas glop.

Le coup dur se fait réellement ressentir dans la salle de pause des infirmiers. Nous découvrons un tas de cartes postales, envoyées par d’anciens patients, remerciant les médecins pour les soins apportés durant leurs séjours. Les mots sont sincères, touchants. On tente malgré tout de faire quelques photos, mais clairement le cœur n’y est pas vraiment.

Soudain du bruit nous ramène à la réalité…

 

12h42. TROUILLOMÈTRE : 5/10. Légère montée de stress.

 

Mon acolyte me fait savoir qu’il a aperçu du monde dans une autre aile du bâtiment. On se met en mode discret aux fenêtres, et on découvre des types en train de piller la salle de restauration. Après quelques minutes d’observation, nous pouvons déjà dresser une petite liste d’infos à leur sujet :

  • Ils ne parlent pas notre langue
  • Ils sont plus nombreux que nous
  • Ils n’ont qu’une idée en tête : récupérer le plus possible de matos et trucs qui trainent

 

Ayant totalement oublié de prendre du courage dans nos affaires, on se met rapidement d’accord entre nous : évitons de tomber nez à nez avec eux. Nous décidons à contre cœur de sacrifier la visite de la cantine.

On poursuit dans les étages, en pressant le pas, en terminant par les bureaux des médecins. Ici à nouveau tout est retourné, saccagé. L’un des bureaux dispose d’un escalier dérobé. En l’empruntant, nous débouchons sur des sortes de tous petits combles aménagés, ou plutôt « désaménagés » vu l’état dans lequel ils se trouvent. Et c’est lorsque nous prenons quelques photos que l’on entend quelqu’un juste en dessous de nous.

Plus un bruit, plus un clic, et surtout plus un souffle… c’est officiel, quelqu’un se trouve dans le petit bureau par lequel nous venons de passer.

 

13h06. TROUILLOMÈTRE : -15/10. Envie de mourir/pleurer/faire caca

 

Un garde? Nos amis pilleurs? Ou un simple amateur de photos comme nous?  Étant pris au piège dans ces petits combles, nous préférons ne pas le savoir, et la seule chose que nous espérerons c’est de ne pas entendre des pas monter le petit escalier dérobé.

Après quelques minutes d’attente, notre inconnu semble parti… On reprend alors notre courage à 4 mains, et quittons discrètement ce bureau.

On redescend ensuite sur ce qui semble être la salle de repos des patients. Surement le plus bel espace qu’il nous ai été donné de voir dans ce sanatorium. Ici nous sommes à seulement quelques mètres des pilleurs, nous parcourons cette espace en mode ninja pour ne pas se faire repérer, le temps de faire quelques photos. Et c’est lorsque mon compère s’active pour venir me dire qu’il a entendu un des gars ouvrir une porte du couloir, que nous décidons de quitter l’établissement.

 

Retour à l’extérieur.

 

Étrangement, nous nous sentons de suite moins oppressés (surement le fait d’avoir de l’espace autour de nous). Juste avant de filer, l’envie nous prend d’essayer de contourner le bâtiment, voir si nous pouvons avoir accès à certaines parties que nous n’aurions pas vues.

Quelle bonne idée!

Une bâtisse avec des vitraux apparait sous nos yeux. Discrètement, nous trouvons l’accès. Il s’agit là d’une chapelle, dans un état IMPECCABLE ! Bizarrement ici rien n’a été dégradé, à croire que les voies du seigneur sont vraiment impénétrables. On termine donc notre exploration par le shoot de ce petit lieu incroyable, regorgeant d’histoires et de souvenirs.

 

Un dernier coup d’œil rapide avant de partir sur la salle de restauration : les pilleurs sont toujours là…

Tant pis!

 

Intérêt de la visite : ★★★☆☆

Un bel espace à parcourir, mais malheureusement pas mal dégradé.

                        

La clinique

La chapelle

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